Ce film affiche nettement son registre imaginaire et son projet de créer un univers de fantaisie, totalement artificiel, même si c’est avec des éléments empruntés au réel. Il n’y a donc aucun souci de réalisme dans la reconstitution en studio de cette tornade « de cinéma ». Le vent est produit par une soufflerie (cf Le Déjeuner sur l’herbe). Les assistants projettent de temps en temps dans le champ, via le ventilateur, ces boules végétales « virevoltantes » (tumbleweed) que les westerns ont rendu célèbres comme signes de grand vent. Les plans d’ensemble qui montrent l’arrivée de la tornade sont de toute évidence des images dessinées animées rajoutées en surimpression aux avant-plans tournés en studio.
Les éléments du décor qui doivent s’envoler sous l’effet de la tornade ont été soigneusement préparés par les décorateurs pour se détacher avec légèreté sans risque de blesser les acteurs, comme la porte de la maisonnette qui s’envole dès que Dorothy la touche ; ou comme la fenêtre de sa chambre qui se décroche et vient la frapper à la tête.
Lorsque la maison s’envole, l’image devient totalement irréaliste et le personnage assiste à son propre rêve comme sur un écran, constitué par la fenêtre de sa chambre. Le monde a perdu toute stabilité et n’obéit plus aux règles de la perspective et de la pesanteur. (cf La Ruée vers l’or)
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Ce film affiche nettement son registre imaginaire et son projet de créer un univers de fantaisie, totalement artificiel, même si c’est avec des éléments empruntés au réel. Il n’y a donc aucun souci de réalisme dans la reconstitution en studio de cette tornade « de cinéma ». Le vent est produit par une soufflerie (cf Le Déjeuner sur l’herbe). Les assistants projettent de temps en temps dans le champ, via le ventilateur, ces boules végétales « virevoltantes » (tumbleweed) que les westerns ont rendu célèbres comme signes de grand vent. Les plans d’ensemble qui montrent l’arrivée de la tornade sont de toute évidence des images dessinées animées rajoutées en surimpression aux avant-plans tournés en studio.
Les éléments du décor qui doivent s’envoler sous l’effet de la tornade ont été soigneusement préparés par les décorateurs pour se détacher avec légèreté sans risque de blesser les acteurs, comme la porte de la maisonnette qui s’envole dès que Dorothy la touche ; ou comme la fenêtre de sa chambre qui se décroche et vient la frapper à la tête.
Lorsque la maison s’envole, l’image devient totalement irréaliste et le personnage assiste à son propre rêve comme sur un écran, constitué par la fenêtre de sa chambre. Le monde a perdu toute stabilité et n’obéit plus aux règles de la perspective et de la pesanteur. (cf La Ruée vers l’or)