Cette séquence de tempête est fabriquée par Chaplin sans aucun souci de réalisme. Il utilise une maquette pour filmer la maisonnette en extérieur. Il fait pivoter et glisser cette maquette-jouet sur de la fausse neige. Le plan de la maison suspendue dans le vide à l’à-pic du rocher est carrément un dessin inerte qu’il n’essaie pas d’animer. L’intérieur de la cabane est construit en studio et ressemble plus à un décor de théâtre qu’à un intérieur réaliste. Les stalactites sont visiblement fausses et décoratives, de même que le givre sur les carreaux de la fenêtre. Pour donner l’illusion que la maison bascule dangereusement selon les déplacements de Charlot, il suffisait de faire basculer la caméra à droite ou à gauche pour que le spectateur ait l’illusion que c’était la cabane qui balançait dans le vide. Puissances du faux.
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Cette séquence de tempête est fabriquée par Chaplin sans aucun souci de réalisme. Il utilise une maquette pour filmer la maisonnette en extérieur. Il fait pivoter et glisser cette maquette-jouet sur de la fausse neige. Le plan de la maison suspendue dans le vide à l’à-pic du rocher est carrément un dessin inerte qu’il n’essaie pas d’animer. L’intérieur de la cabane est construit en studio et ressemble plus à un décor de théâtre qu’à un intérieur réaliste. Les stalactites sont visiblement fausses et décoratives, de même que le givre sur les carreaux de la fenêtre. Pour donner l’illusion que la maison bascule dangereusement selon les déplacements de Charlot, il suffisait de faire basculer la caméra à droite ou à gauche pour que le spectateur ait l’illusion que c’était la cabane qui balançait dans le vide. Puissances du faux.