Cette vue Lumière a été filmée en janvier 1897 par un opérateur Lumière non identifié. Elle se déroule elle aussi dans le quartier des Lumière à Lyon. On y retrouve le cadrage et l’angle de prise de vue en oblique (comme dans La course en sacs) qui permet de bien voir la perspective de la rue, les différents participants à cette bataille, et de suivre les déplacements du cycliste qui en constitue le scénario principal. La scène est de toute évidence parfaitement organisée avant que la caméra ne commence à tourner, avec des petits groupes d’hommes et de femmes soigneusement répartis dans l’image. On a confié au cycliste un rôle bien précis : il doit arriver du fond de l’image, être attaqué par les boules de neige quand il arrive devant la caméra, chuter à terre, récupérer son vélo et repartir en sens inverse vers le fond de l’image. La composition sociale des participants à ce jeu a l’air hétérogène, avec des femmes en tablier (ouvrières, domestiques), des hommes de milieu populaire, et un homme en chapeau et à cravate qui n’appartient sans doute pas au même milieu mais qui se lance dans le jeu populaire sans aucune retenue et avec le même enjouement que les autres.
Comment
Cette vue Lumière a été filmée en janvier 1897 par un opérateur Lumière non identifié. Elle se déroule elle aussi dans le quartier des Lumière à Lyon. On y retrouve le cadrage et l’angle de prise de vue en oblique (comme dans La course en sacs) qui permet de bien voir la perspective de la rue, les différents participants à cette bataille, et de suivre les déplacements du cycliste qui en constitue le scénario principal. La scène est de toute évidence parfaitement organisée avant que la caméra ne commence à tourner, avec des petits groupes d’hommes et de femmes soigneusement répartis dans l’image. On a confié au cycliste un rôle bien précis : il doit arriver du fond de l’image, être attaqué par les boules de neige quand il arrive devant la caméra, chuter à terre, récupérer son vélo et repartir en sens inverse vers le fond de l’image. La composition sociale des participants à ce jeu a l’air hétérogène, avec des femmes en tablier (ouvrières, domestiques), des hommes de milieu populaire, et un homme en chapeau et à cravate qui n’appartient sans doute pas au même milieu mais qui se lance dans le jeu populaire sans aucune retenue et avec le même enjouement que les autres.